NDE : Contact avec la mort

J. Bosch l’Ascension vers l'Empyrée
Après avoir regardé pour la énième fois, j'ai eu l’envie d'écrire ce petit texte sans prétention car le film " Contact "soulève le problème de la vie après la mort. Les personnes intéressées peuvent se documenter précisément par des livres, des témoignages de ceux qui ont vécu une NDE. Pour ma part j'ai parmi mes familiers deux personnes qui ont vécu cette expérience. 

Ma culture sur le sujet est donc exclusivement nourrie par les livres et  par les témoignages des monuments  au Népal, en Inde ou en Égypte. Je me souviens d'un avertissement lu dans un livre : si vous avez peur de la mort ne visiter pas l’Égypte. Dans un autre je lisais que le mot mort ne faisait pas partie de leur vocabulaire et un papyrus dit que les Égyptiens n'avait pas peur de la mort mais que rien ne remplaçait la vie.

Dans le film Contact, qui est selon Jean-Pierre Andrevon : « un récit de science-fiction humaniste et pacifiste », les débats scientifiques, théologiques font rages et les autorités construisent deux dispositifs spatiotemporels, le premier s’effondre, le deuxième envoie le Pr. Arroway dans un monde jusqu’ici inconnu où elle retrouve son père depuis longtemps décédé…

Quand est-il ? Selon les études du médecin suisse (Zürich) et américain Elisabeth Kubler-Ross, grande pionnière des soins palliatifs, il semble qu’il se passe quelque chose après la mort : le mort se voit accidenté ou sur son lit autour duquel des médecins s’acharnent à réanimer le patient. Ensuite, la personne visite les lieux proches (mais pas obligatoirement) et il est absorbée vers le haut pour ensuite arriver vers un tunnel puis peut être attirée par une lumière. 

C’est une des théories, certes succincte, sur la survivance après la mort mais il y a aussi des théories qui affirment que certaines âmes de défunt restent et n’arrivent pas à nous quitter. A ce propos, il n’y a pas de témoignages directs sauf ceux faits par régression, il y a aussi le cas des fantômes des maisons hantées ; à ce sujet, il existe des passeurs d’âmes, qui  comme Monsieur Lafeuil, semblent avoir le pouvoir d'accompagner les âmes en déshérence vers la lumière.

Les auteurs de référence sur le sujet sont  les auteurs grecs (Socrate) C.-G. Jung (psychanalyste), Dr Kubler-Ross (médecin), Dr Moody (médecin), Patrice van Eersel (spécialiste), Camille Flammarion (astronome), Pim van Lommel pour n’en citer que quelques-uns.

Voici un petit documentaire sur la vie après la mort, à vous de vous faire une idée...

La Source noire de Patrice Van Eersel

"De la mort, nous avons tout oublié, tout ce que notre culture avait érigé en sagesse. Même la science est devenue ignorante. Tellement que des savants tirent la sonnette d'alarme. Il faut, disent-ils, réhabiliter l'agonie, écouter les mourants, étudier ce passage aussi capital que la naissance. Psychiatres, cardiologues, chirurgiens, biologistes et physiciens, dans les laboratoires les plus sophistiqués des Etats-Unis, d'Europe, mais encore en Inde et partout dans le monde, analysent, sondent, interrogent la mort, ou du moins ceux qui ont frôlé la mort, collectionnent leurs écrits, examinent leurs témoignages, confrontent leurs expériences... Et l'on découvre que la mort cacherait une clarté à l'éblouissante beauté, pleine de vie, pourrait-on dire. La source noire. Aux portes de la mort, c'est une nouvelle approche de la vie, de la connaissance, de la mémoire... La Source noire, un livre fascinant et plein d'espoir."

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Peut-être vous souvenez-vous de ce livre ? Je l'avais lu après mon premier voyage en Égypte, après 1986. J'étais et je le suis encore passionné par cette civilisation. Dans un livre, dont je ne me souviens ni de l'auteur, ni du titre, il était écrit : "Pour voyager en Égypte, il ne faut pas avoir peur de la mort". Un mot, selon mes souvenirs, qui n'existait pas en tant que tel dans le vocabulaire  des  Égyptiens à l'époque de l'Égypte des Pharaons. Aussi,  il était tout naturel pour moi de lire de Patrice Van Eersel"La Source noire" dès sa parution en 1987. Un livre passionnant, acheté chez Payot, que j'ai lu pratiquement d'une seule traite, sur les bords de la Limmat à Zürich....  D'ailleurs, ce livre se trouve dans ma bibliothèque à côté de celui d'Elisabeth Kübler-Ross : "La Mort dernière étape de la croissance" (Edition du Rocher - 1985).