1954 : UN OVNI À MOZAC ? L’année 1954 fut marquée par une vague d’observations sur tout le territoire national d’objets volants non identifiés, largement relayées à l’époque par la presse quotidienne régionale. Ces étranges lueurs dans le ciel français rapportées surtout durant l’automne par des témoins ont même gagné l’Italie voisine. Comment expliquer une telle concentration sur une période restreinte ? Les ufologues (spécialistes de l’étude des OVNI) ont tenté de résoudre ces mystères quasi contagieux qui ont semé la stupeur dans la population. Y a-t-il eu des essais militaires aériens nouveaux, des phénomènes célestes d’alignements astronomiques, une passion renouvelée pour l’existence supposée des petits hommes verts, l’inspiration renforcée par la mode de la littérature de science-fiction ou tout simplement de nombreux canulars par des villageois qui voulaient avoir leur heure de gloire dans le journal du coin ? Le relais médiatique dans des journaux populaires a pu favoriser des histoires rocambolesques où se mêlent personnes de bonne foi, déséquilibrés, alcooliques et mythomanes… Notre commune a l’honneur, comme de nombreuses autres, d’avoir son cas d’OVNI. En 2004, donc pour le cinquantième anniversaire de la vague française d’objets célestes, notre association avait échangé avec un des spécialistes de la question : un informaticien passionné d’ufologie, Patrick Gross qui alimente un site Internet depuis vingt-trois ans. Notre but était de compléter ses données concernant Mozac. Le résultat de son travail de collecte est impressionnant : plus de 13500 fichiers mis en ligne dont 2283 dossiers de cas rien que pour la rubrique « France 1954 ».
Le fait mozacois a intéressé le journal La Montagne du 26 octobre 1954 qui relate l’accident subi par deux habitants. Plus tard, le magazine d’ufologie Lumières dans la nuit n° 125 de mai 1973 s’en fait l’écho. Dans la soirée du 18 octobre 1954, dans un chemin des prairies Saint-Martin, deux concitoyens (dont ont été aveuglés par une traînée lumineuse. Leur attelage a versé dans le fossé. Heureusement, ils n’ont eu aucun mal. Ils ont donc largement raconté leur mésaventure, propagée jusqu’aux oreilles du journaliste. La réputation de l’un des deux compères était faite ; les parents d’un témoin ont surnommé leur fils « le Fou ». On ne pense pas qu’un rapport de police ait été rédigé pour la circonstance. L’explication probable serait un météore, en somme une étoile filante qui aurait illuminé le ciel mozacois mais les deux jeunes hommes n’avaient pas la connaissance basique d’un tel phénomène. La même soirée, des faits tout aussi étranges sont rapportés dans deux autres communes puydômoises, Gelles et Mazaye. Depuis, à Mozac, ni flash ni soucoupe n’est réapparu. Jusqu’à quand ?
Source : Club historique mozacois